1/ il s appuie sur la pédagogie de l écoute de Pierre Peroz. Après avoir lu ou raconté une histoire, l’enseignant pose des questions volontairement ouvertes et se met en retrait pour permettre aux élèves d’échanger entre eux.

2/ de fait, cette méthodologie permet des échanges plus longs, qui développent la syntaxe, l’utilisation d’un vocabulaire précis et la prise de parole spontanée.

3/ cette pratique pédagogique est tout à fait adaptée aux petits parleurs et leur permet de prendre le temps de s’appuyer sur les propos des camarades pour oser pendre la parole et développer ainsi la confiance en eux après chacune de leur intervention.

Rendez- vous d’ici quelques jours pour décrire plus précisément le contenu de cet ouvrage.

Bonnes vacances

  Je rédige aujourd’hui, un petit retour sur

11 histoires pour une année de langage en MoyenneSection

Pierre Péroz et Mireille Delaborde

Hachette Education

La démarche reprend celle de la Pédagogie de l’écoute. Sa mise en œuvre donne aux élèves une conscience claire de ce qui est attendu en langage tant sur le plan discursif (raconter, expliquer, faire des hypothèses) que sur le plan cognitif (mémoriser, expliquer, imaginer).

Dans son livre Pédagogie de l’écoute, Pierre Péroz recommande d’aborder 1/3 d’albums de littérature de jeunesse, 1/3 de textes lus non illustrés et 1/3 d’histoires racontées.

L’ouvrage propose onze textes non illustrés d’origine culturelle variée , adaptés aux objectifs visés tant linguistiques (syntaxe lexique) que langagiers. Les histoires choisies proposent une gradation dans la longueur et la complexité du texte. Elles font référence à des espaces culturel variés. Par exemple, Le Kolobok est un conte russe qui a été adapté en France par Natha Caputo sous le titre de Roule Galette que nos élèves connaissent bien et qui leur permettra d’entrer plus facilement dans la compréhension de l’écrit.

L’ouvrage propose des séances complètes clé en main ainsi que des séances décrochées consacrées aux apprentissages linguistiques (constructions verbales, lexique, savoirs encyclopédiques et culturels).

Le format des séquences est régulier ce qui permet à l’élève de se sentir sécure face aux apprentissages et à l’enseignant.e de s’approprier petit à petit la démarche pour la réinvestir sur d’autres textes suivant sa programmation de l’année.

Séance 1 : restitution de l’histoire avec un rappel de texte.

Séance 2 : entrer dans la compréhension de l’histoire (les personnages, les actions, les sentiments= la causalité)

Séance 3 :  compréhension fine des enjeux, des valeurs ou de la morale de l’histoire.

L’outil prévoit des séances décrochées pour aider les élèves en difficulté ou les petits parleurs.

-       Anticiper : Avant la lecture du texte préparer la compréhension en aidant à comprendre les difficultés prévisibles du texte (vocabulaire, connaissances culturelles, etc.)

 Soutenir : pendant les séances en les observant pour repérer les difficultés et apporter les remédiations ;

  Exercer : en fin d’apprentissage pour aider à réinvestir

À tout moment, l’enseignant a la possibilité d’adopter un parcours différencier, adapté aux besoins de sa classe et tenant compte des différents profils d’élèves.

Des ressources supplémentaires peuvent être téléchargées : textes, images pour illustrer du vocabulaire, réponses aux questions que se posent les enseignants qui s’approprient la Pédagogie de l’écoute.

C’est une pratique pédagogique que je recommande car elle est respectueuse de chacun. Elle donne le temps à tous les élèves de réfléchir, de participer, de progresser parce qu’ils peuvent anticiper le déroulement des séances et les questions qui vont leur être posées. Pour cette raison même, elle prend en compte la diversité des élèves et permet de travailler avec des publics hétérogènes.

Le même ouvrage est également proposé pour la Grande Section.